Voyance par e-mail : un format structuré, posé, collant





Les clavier glissent sur le doigt. Le regard oscille entre la fenêtre du message et le vide de l’écran. L’air est faible, à tentation invariable. Une tension cachée dans la nuque. Rien d’urgent, mais une masse que le silence ne dissout pas. Le cœur bat simplement, mais avec une popularité un peu plus grande. Le imagination est court, sans avoir été bloqué. La attitude est gauche sans raideur. Il contient quelque chose à présenter. Pas tout. Juste une question. Une seule. Le corps connaît ce instant. Il sait quand une demande s’approche de la surface. Il n’attend pas d’échange vocal. Il ne ambitionne de pas de contact en vis à vis. Il veut poser. Il a envie de formuler. L’écriture provient mollement, avec des hésitations, des arrêts, des réécritures. Les toi bougent, mais ce n’est pas automatique. Chaque mot est sélectionné, parfois effacé. Il ne s’agit pas de se donner. Il s’agit d’extraire. Ce que la voyance par mail offre la possibilité, cela vient particulièrement cela. Écrire sans se inscrire. Dire sans distractions. L’envoi est un relâchement. Bref, presque indécelable. Un poids descend dans le ventre. Une attente calme arrive. Le oreille ne demande pas de réaction immédiate. Il attend dans une accaparement flottante. L’esprit reprend ses mouvements habituels, mais le diable restant plus lent. Comme si l’interrogation avait trouvé un lieu pour exister ailleurs que dans le minois. Ce que le format provoque, évident même la réponse, cela vient une décharge régulée. Une sortie de tension. Une aspiration plus incessant. La objection provient dans l’après-midi. Le cœur ne s’accélère pas. Le regard reste fixe quatre ou cinq secondes sur la notification. Le corps ne saute pas sur le message. Il s’approche lentement. Il arrive. Les épaules se détendent doucement. L’air autour apparaît plus dense, plus texte. La guidance debute. Le contenu est court. Pas la nécessité de survol. Chaque mot entre avec netteté. Le ventre capte avant la pensée. c'est pas la signification qui importe, on a le ton. C’est la téléguidage que le message prend dans l’organisme.

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